Une randonnée torride

” Le sol est trempé c’est de sa faute ou plutôt de leurs fautes…

Comment j’en suis arrivée là ? “

Bienvenu.e dans la première histoire de l’automne. Une nouvelle saison démarre ici avec des récits érotiques, des textes inspirés, des voyages au fil des mots qui sont déposés ici et/ou lus par moi-même dans le podcast Des Mots en Extase. Je t’embarque dans mon univers, je suis La Voyageuse des Mots, Exploratrice des Sens. C’est parti pour ce récit à lire et… à écouter en immersion au son de ma voix.

Tu es invité.e à prendre place et à savourer ce nouveau rendez-vous que nous avons ensemble chaque semaine.

Temps de lecture : Environ 10 minutes (Respire et prends le temps 😉 )

Version audio au son de ma voix : J’écoute en audio sur le podcast Des Mots en Extase

Un sentier, une tenue sportive, un sac à dos rempli de l’essentiel et d’un bonus qui n’a rien à voir avec la randonnée mais demandé par lui dans ce qui est notre jeu. Intriguée par l’objet qu’il m’a demandé de prendre. J’ai interdiction de l’ouvrir, j’ai donc inséré dans mon sac ce matin une boîte mystère. J’aime ce côté joueur chez lui, il aime ce côté joueur chez moi.

Me voici ce matin réveillée tôt et frustrée car il n’a pas voulu arriver chez moi hier. J’ai eu du mal à m’endormir en sachant qu’il aurait pu profiter d’une nuit avec moi. Pourtant il a opté pour une arrivée matinale qui en plus l’a fait prendre la route très tôt vu la distance. Mon impatience légendaire comme il l’appelle et dont il s’amuse tant. Il sait bien en jouer, et j’avoue que j’aime ça aussi.

Je me prépare avec l’envie de le retrouver et ma petite frustration qui m’accompagne car il arrive dans trente minutes à peine et la consigne c’est un départ directement. Je ne pourrais même pas savourer ses baisers et la chaleur de ses bras pour nos retrouvailles comme il y a quinze jours. Ah le souvenir de cette matinée empreinte de douceur et de notre intensité unique… Je me ressaisie pour terminer ma deuxième tresse et être prête à descendre pour le voir arriver dans sa clio bleue nuit. Aujourd’hui je conduis, nous prenons mon van pour cette escapade. J’ai eu le choix du lieu et du parcours, c’est déjà ça. Il se charge du reste. J’avais pour indications de trouver une belle randonnée, de préparer mon sac avec l’essentiel et prévoir pour une nuit dans le van. Sans oublier bien entendu cette boîte que j’ai reçue par la poste et dont je ne connais pas le contenu. Je ne lui dirais pas le nombre de fois où je l’ai prise dans mes mains et où j’ai extrapolé sur son contenu. 

Il est l’heure je check une dernière fois mes affaires, tout est prêt. J’ai prévu une surprise pour lui aussi, elle est bien cachée dans mon sac. Je peux y aller et j’aurais même quelques minutes d’avance pour l’accueillir et le voir descendre la rue et se garer.

06h00, il est là et mon visage s’illumine quand je l’aperçois, il me sourit de ce sourire qui me fait fondre. Mon corps réagit naturellement, mon cœur se soulève, c’est une douce chaleur que je ressens. Il se gare si facilement sur la place juste à côté de mon van sur la droite. Je reste statique, je l’observe sortir de sa clio, sa tenue sportive lui va si bien. Suis-je objective ? Absolument pas car j’aime son style sportif tout comme sa façon de s’habiller quand nous sortons ou même lorsque nous restons chez moi ou chez lui… Il ferme sa portière et se dirige vers moi. Ah ce sourire…

Pas de mots, il se plante là à quelques centimètres de moi, plonge son regard dans le mien, nous sourions, le bonheur et la joie de se retrouver à chaque fois. Un instant ainsi c’est comme une photographie mentale du moment. Puis il s’approche et nos lèvres se goûtent doucement puis dans un baiser plus langoureux, sa langue et la mienne ravies de jouer ensemble à nouveau. Mon corps vibre dans ses bras dans une symphonie dont lui seul a la partition. 

Il me glisse un “bonjour toi, je te trouve lumineuse ce matin même avec tes petits yeux tout fatigués”, je rougis et soupire.

Après avoir récupéré ses affaires et les avoir déposées dans le van, il me signale d’un “hop on y va !” le top départ et dépose un baiser sur mes lèvres suivi d’une petite claque sur les fesses en ajoutant un “ce short te va à ravir”. Nous rions, je contourne le van pour m’installer au volant, le regardant s’installer sur la place du milieu, la plus proche de moi. C’est parti.

Pas besoin de gps pour aller vers le lieu qui je l’espère lui plaira aussi. Il attrape le câble branché à l’autoradio et prend les commandes avec une playlist qu’il me dit avoir préparée spécialement pour ce voyage ensemble. J’aime ces moments. Je découvre donc le choix de ces musiques qui ont fait partie de plusieurs de nos partages. Nous discutons de notre plaisir de nous revoir, de partir ensemble pour cette escapade. Bien entendu je lui confirme que je n’ai pas ouvert la boîte mystère et j’ajoute que j’ai aussi un petit cadeau pour lui mais qu’il devra patienter jusqu’à ce soir. Il savoure les paysages qui défilent, me partageant qu’il trouve ma région jolie mais encore plus en la découvrant avec moi.

Une heure et onze minutes plus tard nous voilà arrivés. J’ai choisi un spot dodo chez l’habitant dans un magnifique corps de ferme où nous serons tranquilles et sans vis à vis, d’ailleurs nous serons seuls, pas de voisins en camping-car. Juste nous et tout l’espace disponible. Il ne le sait pas encore mais dans la cabane en bois se trouve un jacuzzi qui fait partie de la surprise.

Il est encore tôt, nous avons vu le soleil se lever, annonçant une belle journée aussi du côté de la météo.

Maintenant c’est parti pour la randonnée, nous prendrons le temps de nous installer au retour en fin de journée.

Bien équipés, je lui indique l’itinéraire qui est fait de sentiers, dans la campagne à travers champs, mais également dans un petit bois, puis en bord de falaises jusqu’à la mer. Il me répond que c’est parfait pour ce qu’il a prévu. Il m’intrigue encore plus.

La fraîcheur de la matinée nous accompagne, nos pas se succèdent tantôt sur un sol dur comme les bords de route et tantôt sur un sol plus mou comme les chemins de terre. Nos discussions se poursuivent, c’est si passionnant et il s’intéresse vraiment aussi à suivre l’avancement de mon roman en cours d’écriture. Il me partage aussi les quelques anecdotes du travail, celles dont il m’avait parlé lors de nos nombreux échanges par vocaux durant la semaine. Nous sommes seuls dans ces chemins, la matinée défile et nous arrivons dans le petit bois. Une petite pause pour boire. Il me regarde et là je sens tout de suite qu’il trouve le lieu parfait pour jouer. Je ne sais juste pas quel est le jeu qu’il a en tête.

Nos sacs posés sur le sol, un arbre contre lequel il me plaque, nos baisers et cette fougue si intense. Ma culotte sous mon short devient humide. De sa main gauche il soulève et penche mon visage en arrière, sa bouche et sa langue viennent dans mon cou lécher cette peau qui frémit déjà de plaisir. Mes soupirs le poussent à continuer. Il glisse sa main droite de l’autre côté de mon cou pour la descendre sur ma veste qu’il dézippe facilement. Il entreprend alors de reprendre le chemin inverse de la fermeture maintenant ouverte en remontant jusqu’à s’arrêter sur la couture de mon débardeur. Il attrape mon sein gauche d’une douce fermeté. Il joue à travers le tissu sous lequel se dessine mon téton durci et excité. J’ai envie de lui, j’aime tout chez lui. Je tente de mes mains libres sur le côté de parcourir son corps. Mais le sien contre le mien ne me permet pas d’avoir beaucoup de liberté de mouvement. J’aimerais prendre sa queue dans ma main. Celle que je sens contre ma cuisse. Il me stoppe dans mon élan et me dit “Non pas là”. 

Il jette un regard de chaque côté nous étions décalés du chemin, mais toute personne passant pourrait nous voir. Il n’y a personne.

— Commençons par toi ma “beauté”. Une consigne : interdiction de jouir ici. me dit-il dans un ton grave et si sensuel.

— C’est cruel mais dis-moi j’ai tellement envie de te sentir dans ma bouche et en moi, je pourrais ensuite ? je demande avec ma voix toute douce et mon regard taquin.

— Non, pas pour le moment, me répond-il avec un ton déterminé, même si je sais qu’il adore ça.

Il descend sa main droite et la place entre mes cuisses pour remonter, je sens que ce jeu va être challengeant pour moi. Il glisse sa main sous le short et caresse par-dessus ma culotte mais rapidement il se saisit de la culotte et le short et de ses deux mains les descends jusqu’à mes pieds. Je sens l’air sur ma peau et ma chatte complètement à sa merci. Me retenir de jouir ? Moi ? S’il joue de ses doigts ce sera si difficile.

Il m’embrasse le cou, lèche et mordille en synchronicité avec le mouvement de sa main entre mes jambes qui commencent à trembler à chaque mouvement de ses doigts frôlant, caressant, jouant avec le bout de mon clitoris qui est ravi de ses retrouvailles. 

Je respire, j’essaie de me concentrer, je tiens bon je suis fière de moi. 

Quoi ?! Qu’est-ce qu’il fait là ?! Le voici à genoux face à moi et c’est après m’avoir regardé de ce regard qui m’embrase qu’il rapproche son visage, je sens son souffle. Je déglutis. Il est si joueur. Je l’aime tant. Là c’est sa langue qui vient littéralement lécher ma chatte trempée de mon fluide dont il se délecte. Ses mouvements, ses pauses… il écoute chaque souffle que je fais, chaque gémissement, il est si attentif à mes ressentis. Je ne pourrais pas lui cacher si je jouis ça c’est certain. Je l’implore de me laisser jouir de sa langue. Il refuse.

Hey ! Oh putain ! Mais il est vraiment diabolique là je sens qu’il a inséré un doigt qu’il a aussitôt ressorti pour le porter à sa bouche. Il est si sexuel quand il fait ça, le voir savourer avec plaisir quand il me goûte c’est presque jouissif. Il s’amuse donc de sa langue et de ces deux doigts en moi. Ça en devient un supplice, je demande encore de me libérer de la consigne. La réponse est toujours négative.

Ma respiration s’accélère, je soupire plus fort, je gémis tout en me maîtrisant. Tout un art. Bien difficile là. J’ai envie de le sentir en moi.

Il se fait un plaisir de jouer avec ma patience et bien je me vengerais. Oui je me vengerais aussi. Voici ma pensée quand il remonte ma culotte et mon short.

— On continue la randonnée ? me dit-il avec son air enjoué, sa bouche encore luisante de sa salive et de mes effluves.

La suite la semaine prochaine…

La Voyageuse des Mots, Exploratrice des Sens.